Pourquoi parle-t-on de micronutrition ?
Il y a deux façons de voir le monde : par ce qui est visible (la macronutrition) et ce qui est invisible et nourrit nos cellules (la micronutrition).
La macronutrition ou tout simplement l’alimentation apporte des macronutriments tels que les protéines, les lipides et les glucides qui fournissent l’énergie. On désigne comme micronutriments les vitamines, les minéraux et oligoéléments, les acides gras contenus dans les aliments ou issus des processus internes de transformation. Les micronutriments interviennent dans les réactions chimiques dites enzymatiques.
Normalement, une alimentation équilibrée fournit des quantités suffisantes de macro et micronutriments. Mais certaines situations, un régime alimentaire déséquilibré, des moments précis de la vie (puberté, grossesse, péri-ménopause, etc.), des efforts physiques répétés ou intenses et certaines saisons augmentent les besoins. Lors des périodes d’entraînement, de compétition et de récupération, les sportifs portent une attention toute particulière à leurs menus.
La micronutrition, une discipline nouvelle
Cette première acceptation de la micronutrition se confond avec la « micronutrition » comme discipline médicale ou diététique. Apparue récemment, cette dernière met en avant la qualité micronutritionnelle des aliments comme levier de l’équilibre métabolique et physiologique. Elle s’est implantée dans diverses disciplines comme la cardiologie, la rhumatologie, la gastro-entérologie et l’immunologie. Elle a une place dans la diététique du sportif qui par son activité puise abondamment dans ses réserves de vitamines, d’oligoélements et d’acides gras.
La nourriture ne suffisant pas toujours à combler tous les besoins ou avec une précision relative, le recours aux compléments alimentaires est parfois préconisé par les tenants de la discipline. Ils auront alors la même exigence sur la qualité micronutritionnelle des ingrédients qui composent les produits. Le ou les compléments alimentaires préconisés dans ce cadre sont choisis non pas en fonction de la mode mais de la physiologie et des besoins réels du sportif.
La micronutrition au menu des sportifs
Il est nécessaire d’adapter sa nutrition sportive à la charge de travail effectué et au type de sport pratiqué (endurance, puissance, explosivité, etc.). Il ne suffit pas de se contenter d’une alimentation équilibrée de base. Il faut apporter à des doses variées et spécifiques les différents nutriments en respectant 4 règles de base :
- De bonnes graisses pour les articulations (poisson, oléagineux, huile de colza, lin, etc.).
- De la viande 1 fois par jour au maximum afin de ne pas acidifier l’organisme (limiter la consommation de viande rouge à 2 fois par semaine).
- Des légumes en quantité illimitée pour les fibres et les vitamines.
- Des légumineuses pour faire le stock de glycogène et apporter des glucides de qualité.
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