Stress, accélération du rythme de vie, alimentation déséquilibrée, pollution, etc. : nous menons aujourd’hui une vie de plus en plus exigeante et prenante où il est difficile de concilier mode de vie sain et contraintes quotidiennes.
Par ailleurs, nous assistons à une prise de conscience du rôle de notre alimentation sportive dans le maintien et la préservation de notre capital santé. Pour le sportif, l’équilibre alimentaire est d’autant plus important car l’activité physique est consommatrice d’énergie et engendre l’élimination de nombreux nutriments dont les minéraux. Se nourrir en conséquence, se respecter, se préserver, tels sont les facteurs clés d’une alimentation sportive saine et adaptée aux besoins des sportifs.
L’apport d’une nutrition sportive scientifiquement élaborée pour vous accompagner à chaque étape de votre pratique est donc indispensable.
Alimentation sportive
- Huiles vierges 1re pression à froid : alterner l’huile d’olive avec de l’huile de tournesol, de colza, de sésame, de pépins de raisins… Les oméga 3 préservent le capital articulaire.
- Aliments sains et naturels de saison, de préférence de proximité et de culture biologique, plats cuisinés à la maison.
- Sucre intégral, miel, pollen, raisins secs. Alternatives : riz au lait (de soja, d’avoine…), fruits, fruits secs (en automne et hiver), pommes au four…, chocolat biologique en petite quantité, oléagineux (amandes, noisettes, noix…).
- Fruits ou jus de fruits frais(vitamines et fibres).
- Boissons chaudes (chicorée, succédanés de café à base de céréales, thé vert, infusions).
- 1 verre de bon vin au repas apporte notamment des antioxydants (resvératrol, tanins…).
- Farines et céréales semi-complètes ou complètes, pain complet…
- Sel de Guérande, algues.
- Lait végétal (soja, riz, avoine…), fromage de chèvre ou de brebis sans excès.
- 1 à 1,5 litre d’eau par jour en dehors des repas (infusion, thé vert…).
À alterner
Protéines animales ou végétales
- Viande : maximum 3 fois par semaine.
- Poisson : 2 fois par semaine au moins.
- Œufs : 4 à 6 par semaine.
- Fromage de chèvre ou de brebis : 2 à 3 fois par semaine.
- Tofu (soja) ou légumineuses (lentilles, quinoa, pois cassés…) : 2 à 3 fois par semaine
(les légumineuses se consomment surtout en automne-hiver). - Céréales semi-complètes ou complètes: pain, galettes, céréales cuites…
En été, diminuer leur quantité.
Au printemps, penser aux céréales germées.
À limiter
- Huiles raffinées ou simplement « pression à froid »(utilisation de solvants d’extraction puis raffinage).
- Plats préparés (dénaturés par le mode de préparation), conserves, aliments riches en additifs et colorants.
- Sucre blanc raffiné, confitures, sucreries, gâteaux, chocolat…
- Jus de fruit du commerce (acidifiants et sucrés, conservateurs).
- Excitants : café, thé… (épuisent à long terme l’organisme).
- Consommation d’alcool, surtout apéritifs et digestifs.
- Farine blanche, pain blanc…
- Sel raffiné.
- Lait de vache et produits laitiers bovins : yaourt, beurre, crèmes dessert, glaces…
- Eau au cours du repas.
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